En raison du coronavirus, nous avons profité de deux allers-retours gratuits en train pour nous rendre quelques jours à Bruxelles. Récit d’un beau voyage ensoleillé au pays de la bière, des gaufres et des frites.

Tout a commencé une semaine et demie avant le départ lorsque nous avons reçu un mail nous annonçant que 4 billets de train pour Bruxelles étaient à disposition pour les premiers arrivés. Ayant des encore des jours de vacances à prendre et la chance de bénéficier d’un horaire souple, nous avons aussitôt regardé au sein de notre bureau pour voir qui pouvait/voulait profiter de cette aubaine. Au vu des agendas chargés et des différentes obligations, nous étions au final que deux à pouvoir partir.

Un voyage agréable et rapide

Au vu de la crise sanitaire, il nous a fallu adapter quelque peu nos horaires car pas tous les trains ne circulaient. Départ mercredi matin à 6h00 après un réveil plus ou moins chaotique (heureusement qu’une des deux personnes a réussi à se lever à temps et appeler la seconde…). Le voyage aller s’est déroulé sans encombre en 7h30 avec des changements de train à Bâle et à Francfort aéroport, l’itinéraire n’offre malheureusement que peu de paysages intéressants. Il est également possible de passer par Paris pour une durée similaire ou légèrement plus longue mais avec plus de changements.

La gare de Bruxelles-Midi se situe dans un quartier peu intéressant de la ville, selon l’emplacement du logement nous recommandons de s’arrêter à Bruxelles-Nord (l’arrêt avant Bruxelles-midi), elle est environ à équidistance de la Grand-Place mais le chemin est plus agréable pour marcher vers le centre. Le trajet à pied entre la gare du Midi et l’hôtel est assez désagréable aux abords de la gare puis s’améliore au fur et à mesure qu’on s’approche de la Grand-Place. Les grands chantiers en cours empiraient cette sensation chaotique et stressante, mais augurent peut-être de belles améliorations pour les mois et années à venir. La mobilité est en effet amener à évoluer fortement, avec des abaissements de la vitesse et une favorisation de la mobilité douce.

Des bières, une gaufre et du soleil

Le centre de Bruxelles est vraiment magnifique et invite à la flânerie même si de nombreuses améliorations sont encore possibles. On se perd volontiers dans les ruelles pour se laisser surprendre au détour d’une rue par des fresques géantes en hommage au 9^ème art (celui de la bande dessinée) ou par de belles vieilles maisons. Nous avons eu la «chance» de pouvoir apprécier la ville sans le flot habituel de touristes.

Une excursion à l’Atomium ainsi qu’au parc environnant vaut clairement le détour, même si le trajet à pied pour s’y rendre est vraiment long et désagréable, peut-être qu’il existe d’autres itinéraires mieux adaptés. En haut du monument, on admire la vue à 360° sur la capitale à près de 100 mètres au-dessus du sol. Le retour se fait de préférence en transports publics. Les musées de la bande dessinée et des beaux-arts offrent des interludes culturels très appréciables (en particulier le premier nommé).

L’offre gastronomique est très variée et les possibilités de rafraichissement sont infinies au pays de la bière. Notre tour du monde culinaire nous a emmené×es au Liban, en Ethiopie (le restaurant KoKoB, une excellente découverte!) et en Chine. La vie nocturne est particulièrement animée et riche (en dehors des périodes de crise sanitaire encore plus), il est extrêmement agréable de pouvoir loger à quelques minutes des innombrables sources de bières.

Le retour par le même itinéraire qu’à l’aller aurait été tout aussi agréable sans un triste accident de personne qui nous a retardés d’une bonne heure. Le train offre de nombreux avantages, il est possible d’obtenir des prix très intéressant en particulier s’il est possible de planifier longtemps à l’avance (la première classe n’est selon pas beaucoup plus chère) et les gares sont souvent très proches du centre, contrairement aux aéroports. Le confort est également meilleur dans les trains, avec généralement plus de place à disposition et plus de souplesse au niveau de la quantité de bagage et leur contrôle.