Après notre voyage en Finlande en été, il me semblait intéressant de m'émerveiller devant les aurores boréales de ce pays. À Rovaniemi, une ville située sur le cercle polaire, il y a un hôtel qui est situé seul au dos d'une petite colline et qui est, par conséquent, à l'abri de la lumière dérangeante de la ville et permet une bonne observation. J’y arrêtai mon choix. Bien entendu, le voyage doit se faire en train et en bateau.

Dans les trains de nuit et de jour vers Stockholm

Après la répétition de la chorale, je suis allé directement à la gare où j'ai embarqué dans la voiture-couchette pour Hambourg. Après un café, j'ai poursuivi mon voyage en ICE jusqu'à Copenhague. Alors que je continue mon voyage de l'Allemagne au Danemark, le train disparaît sur toute sa longueur dans le ventre du ferry.

Depuis Copenhague, les TGV se rendent à Stockholm, où je suis arrivé à 19h30. Jusqu'ici, le voyage entier m'a coûté 95 euros, un prix qui était moins cher que n'importe quel vol, mais qui n'est malheureusement plus disponible aujourd'hui. C'est notamment dû au fait que la DB n'exploite plus elle-même les trains de nuit.

Avec le ferry de Stockholm à Turku

Comme les ferries pour la Finlande étaient déjà partis, j'ai réservé une cabine sur le yacht de luxe transformé « Mälardrottningen », qui partit tôt le matin. Avec un manque de sommeil après une courte nuit, cela vaut la peine de réserver une cabine, ce qui n'est pas cher lorsqu’on voyage de jour. En fin d'après-midi, je suis arrivé à Turku tout près de la gare, où j'ai pris le train pour Tampere (horaires en Finlande).

Un voyage bon marché et très confortable en Finlande

J'ai été impressionné par les petits ascenseurs à chaque extrémité des chariots du minibar, qui peuvent ainsi desservir les deux étages du double-pont. À Tampere, magnifiquement situé entre deux lacs, j'ai visité le grand musée installé dans d'anciennes halles industrielles.

Le soir, je suis allé à la gare où attendait le train de nuit pour Rovaniemi. Deux wagons sans fenêtres à la fin du train ont éveillé mon intérêt. Ils sont utilisés pour le transport des voitures. Le fait qu'elles soient transportées dans des wagons fermés est une évidence compte tenu des températures de gel prévues. Malgré leur grand confort - couchettes dans des cabines pour deux personnes avec placards et lavabos, douches dans les wagons, wagon-bar dans le train - les trains de nuit finlandais ne sont pas chers. D'ailleurs, les jeunes et les personnes âgées bénéficient de réductions dans tous les pays scandinaves.

Un séjour passionnant même sans les aurores boréales

Malheureusement, le but du voyage n'a pas été atteint. Alors que pendant la journée, il faisait beau et que le soleil d'hiver brillait d'or, le ciel nocturne se couvrait chaque soir, de sorte que je n'ai rien pu voir des aurores boréales. Néanmoins, la randonnée en ski de fond, la promenade en traîneau tiré par des chiens et le musée arctique, où l'on trouve des informations détaillées sur les menaces qui pèsent sur cette partie du monde, ont largement compensé ce manque. Je ne pouvais évidemment pas me passer d'un dîner au « Restaurant Monte Rosa ». A partir de là, j'ai planifié la suite de mon voyage au fur et à mesure.

Suite en direction de Tallin

J'ai pris le train pour Helsinki pendant la journée pour découvrir la région. Cependant, on ne voit presque que des forêts de pins, car on garde la plupart du temps une certaine distance avec les beaux lacs. La destination suivante était alors la capitale de l'Estonie, Tallinn. La traversée en ferry (www.tallinksilja.de, www.vikingline.de) ne dure que deux heures, mais vous pouvez tout de même réserver une cabine la nuit, ce qui vous permet de combiner l'utile à l'agréable. La « Silja Europa » est particulièrement intéressante, car elle propose un riche programme de divertissement et la cabine ne coûte que 32 euros. Je n’ai malheureusement cette fois-ci pas pu faire ce choix car le navire est affrété pour les fêtes de fin d'études à cette époque de l'année.

Ensuite, j'ai visité la ville universitaire de Tartu avec sa belle place de l'hôtel de ville qui était entièrement recouverte par une patinoire. Pour des raisons techniques d’horaires, l’aller s’est fait en bus tandis que le retour a pu être effectué avec un train de type « flirt » de Stadler. L'employée de la gare ne vendait pas seulement des billets mais aussi du café, qu'elle préparait avec la même machine suisse que celle qui se trouvait dans notre cuisine.

Sans visa pour Saint-Pétersbourg

Déjà en Suisse, j'ai appris par hasard que Saint-Pétersbourg peut être visitée sans visa pendant 72 heures si vous voyagez avec les bateaux de la St. Peterline. Par hasard, les horaires correspondaient exactement à mon programme de voyage de telle sorte que j'ai quitté Tallinn pour la Russie. Prix de la cabine 24 Euro. Un « circuit touristique en groupe » doit être réservé en plus, mais en tant que tel, le transfert en bus du ferry au centre-ville compte déjà !

Saint-Pétersbourg en février est une expérience très particulière. Les jours sont déjà assez longs, mais le soleil est bas, de sorte que la ville apparaît toute la journée comme dans la lumière dorée du soir, ce qui fait briller encore plus les nombreuses tours dorées et les dômes en bulbe. Les touristes sont largement absents, on marche sans queue jusqu'à l'Ermitage et on peut avoir la fameuse salle d'ambre du palais de Catherine à Pouchkine pour soi tout seul !

Avec le ferry et le train pour rentrer chez vous

Après trois jours merveilleux, j'ai commencé mon voyage de retour avec le ferry vers Helsinki. Il est resté coincé dans la glace pendant un certain temps et a donc dû quitter le port de ferry gelé en sens inverse. Via Stockholm (ferry depuis Turku) et train de jour vers Hambourg, je suis arrivé en Suisse le lendemain matin avec le train de nuit.